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Le Berger Belge : une seule race, quatre visages

Le Berger Belge est une race à part. Polyvalent, vif, loyal et travailleur, il est reconnu dans le monde entier pour son intelligence et ses aptitudes exceptionnelles.

Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il n’existe pas un Berger Belge, mais quatre variétés distinctes : le Malinois, le Tervueren, le Groenendael et le Laekenois.


Pourquoi une seule race, et pourtant autant de différences ?


👉 Pour le comprendre, il faut remonter à ses origines.


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Origine et histoire


Le Berger Belge est un pur produit du patrimoine rural belge, à une époque où les chiens n’étaient pas choisis pour leur apparence… mais pour leur utilité au quotidien.

À la fin du XIXe siècle, la Belgique regorgeait de chiens de berger polyvalents, aux airs proches mais aux pelages très variés. Chaque région avait son type, adapté au climat, au terrain, et surtout… au troupeau local.


Crédit image : Centrale Canine (article “Le Berger Belge – L’Histoire”)
Crédit image : Centrale Canine (article “Le Berger Belge – L’Histoire”)

Mais à cette époque, rien n’était encore « standardisé ». Et c’est là qu’intervient un personnage-clé de l’histoire cynophile belge : le Professeur Adolphe Reul. Vétérinaire et passionné de zootechnie, il entreprend en 1891 un travail de fond pour classer, structurer, puis officialiser une race nationale : le Berger Belge.

Le but ? Créer un chien intelligent, rustique, endurant, capable de conduire les troupeaux, de protéger la ferme… mais aussi d’évoluer dans des fonctions plus modernes.


🧠 “Papa du Berger Belge” – Pr Reul a examiné plus de 100 chiens lors de la première réunion officielle en 1891.
🧠 “Papa du Berger Belge” – Pr Reul a examiné plus de 100 chiens lors de la première réunion officielle en 1891.

Une seule race, quatre expressions

La grande force du Berger Belge, c’est qu’il s’est construit autour d’une diversité assumée :plutôt que de créer plusieurs races concurrentes, les éleveurs ont préféré regrouper les différentes "lignées" régionales au sein d’une même race, en distinguant quatre variétés selon le type de poil et la couleur.

C’est ainsi qu’ont été fixées progressivement :

  • 🐕 Le Malinois : poil court fauve à masque noir – originaire de Malines

  • 🖤 Le Groenendael : poil long noir – du domaine éponyme à Bruxelles

  • 🦊 Le Tervueren : poil long fauve charbonné – issu de Tervuren

  • 🐻 Le Laekenois : poil dur et hirsute – du château royal de Laeken

📌 Le Groenendael aurait été créé par un éleveur du nom de Nicolas Rose, tandis que la reine Marie-Henriette aurait eu un faible pour le Laekenois, qu’elle utilisait comme chien de garde personnel.
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Un chien de travail… qui s’adapte

À partir du début du XXe siècle, le Berger Belge sort des campagnes pour entrer dans les villes et les institutions : il devient chien de police, de douane, de guerre, de recherche…Sa réputation dépasse vite les frontières, et c’est notamment le Malinois qui se distingue dans les concours de travail et les épreuves de mordant sportif.

Mais au-delà de l’utilité, chaque variété garde son charme, son tempérament, et sa place dans les familles sportives, dynamiques ou passionnées.


Conclusion


Le Berger Belge est bien plus qu’un chien de travail : c’est un compagnon fidèle, intelligent et sensible, capable de s’adapter à de nombreux contextes… à condition de respecter ses besoins profonds.

Qu’il soit Malinois, Tervueren, Groenendael ou Laekenois, chaque individu porte en lui un héritage riche et passionnant, fruit d’un travail de sélection rigoureux mené depuis plus d’un siècle.Mais au-delà des standards et des origines, c’est surtout le lien que vous tisserez avec lui qui fera toute la différence.


 

🌟 Chez moi, en pension comme en crèche canine, j’ai à cœur de proposer un cadre rassurant, respectueux et adapté à ces chiens exigeants mais incroyablement loyaux.

Je prends le temps de m’adapter à leur personnalité, leur sensibilité, et leurs habitudes, pour qu’ils se sentent pleinement à leur place, même loin de chez eux.

 
 
 

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